constellations imprévues (2023)
Projet entamé à la suite de l’édition Chico et présenté pour le diplôme de l’ENSP, Arles en 2024, obtenu avec Mention.
Les images ont été réalisées au printemps 2023, entre Lisbonne et Porto et en passant par Coimbra, Sintra, et d’autres villes. Les vues d’exposition ont été prises dans la Galerie Le Corridor à Arles, en juin 2024.
« Poreuse comme cette roche est l’architecture. Édifice et action s’enchevêtrent dans des cours, des arcades et des escaliers. En tout on préserve la marge qui permet à ceux-ci de devenir le théâtre de nouvelles constellations imprévues. On évite le définitif, la marque. Aucune situation n’apparaît, telle qu’elle est, prévue pour durer toujours, aucune figure n’affirme : “Ainsi et pas autrement.” Ainsi se réalise ici l’architecture, cette pièce la plus significative de la rythmique d’une communauté. »
(Walter Benjamin et Asja Lacis, Sur Naples)
Les images ont été réalisées au printemps 2023, entre Lisbonne et Porto et en passant par Coimbra, Sintra, et d’autres villes. Les vues d’exposition ont été prises dans la Galerie Le Corridor à Arles, en juin 2024.
« Poreuse comme cette roche est l’architecture. Édifice et action s’enchevêtrent dans des cours, des arcades et des escaliers. En tout on préserve la marge qui permet à ceux-ci de devenir le théâtre de nouvelles constellations imprévues. On évite le définitif, la marque. Aucune situation n’apparaît, telle qu’elle est, prévue pour durer toujours, aucune figure n’affirme : “Ainsi et pas autrement.” Ainsi se réalise ici l’architecture, cette pièce la plus significative de la rythmique d’une communauté. »
(Walter Benjamin et Asja Lacis, Sur Naples)
« Antonin Langlinay recherche son histoire familiale dans les rues de Lisbonne, de Porto et d’autres villes du Portugal. Sa quête le conduit dans ces espaces souvent désertés où la lumière est éclatante et les ombres marquées. Dans ces lieux, des rencontres inattendues prennent forme : entre un fruit abandonné et un pavé, entre une guirlande de fête et un poteau de métal, entre un tronc d’arbre et un rideau de plastique. Surtout, derrière le vide apparent, le photographe semble bien avoir fait lui aussi une rencontre : l’Histoire collective du pays qui traverse les espaces qu’il a arpentés.»
Julie Martin, commissaire de l’exposition Prendre place (Fondation Ortiz, Arles, mars 2025)





J’ai cherché dans les traits de Lisbonne et de Porto un visage — celui de Chico, mon grand-père, né en 1923 à Bragança et mort en 1970 à Paris. Il m’a fallu commencer par les lieux qu’il a traversés, et ceux où il a vécu :
les rives du Douro à côté desquelles il a grandi,
la Praça do Marquês do Pombal, où il séjournait quand il venait à Lisbonne,
mais aussi l’ossuaire où se trouvent ses restes aujourd’hui, à Vila Nova de Gaia.
J’ai voulu lire les espaces de la ville par les « échos » qu’y a laissés cet ancêtre. Et par la même, accueillir toute la mémoire de ceux qui sont passés par là.
La suite du texte ici


auto-édition constellations imprévues (2024)

















© Grégoire d’Ablon pour les vues d’exposition